mardi 4 août 2009

Presse dominicaine

Plusieurs anciens Braceros réclament une pension pour des années de travail en République dominicaine.


5 :13 PM- Saint Domingue, 31 mars (EFE). -Près de 300 Braceros, la majorité des personnes ĝées, ont réclamé aujourd'hui à l'État dominicain une pension pour les années qu'ils ont passé à travailler dans les plantations de canne à sucre, ces champs où plusieurs ont laissé une grande partie de leur vie, comme l`indiquaient quelques unes des pancartes exhibées lors de la protestation.

"L'enfance, la vieillesse et la sueur sont restées imprégnés dans le chaume, "Pension pour les coupeurs de canne à sucre" et "Assurance médicale pour les coupeurs de canne à sucre" étaient parmi les revendications affichées sur les pancartes que les manifestants haïtiens exhibaient. Les manifestants se sont concentrés devant le siège de l'Institut Dominicain d'Assurances Sociales (IDSS) à Saint-Domingue.

Les manifestants étaient des travailleurs d'une vingtaine de bateyes (des habitats enclavés dans des plantations de canne à sucre), certains avec une expérience de 48 ans de travail dont des femmes. Ils réclament à l'État une pension pour les années de travail dans les plantations du Conseil d’État du sucre (CEA), "De la même façon qu`ils ont répondu a l`appel durant tant d`années", a déclaré à EFE le président du Comité dominicain des droits de l'Homme, Virgilio Almanzar."Leurs revendications se résument à ce que le gouvernement dominicain leur rende leur argent. Mais le gouvernement reste muet et inactif face à celles-ci. Ce gouvernement exige aux travailleurs de se procurer des actes de naissance, mais quand il s`agit de déduire la cotisation à l'IDSS, il ne demande pas l'acte de naissance", a expliqué Almanzar."Aujourd`hui le gouvernement argue qu'aucun contrôle ne se faisait sur les escomptes qui s'appliquaient aux salaires des travailleurs pour la sécurité sociale et que, par conséquent, ils ne peuvent pas payer, mais cela n'est pas de leur faute", signale Almanzar. Il a ajouté ensuite que les Braceros "ne demandent ni charité ni aumône", mais que la loi soit appliquée et qu`on leur rende leurs pensions pour qu’ils mangent et se procurent des médicaments".

Si l'État dominicain s`abstient de donner suite à leur propos, les travailleurs envisageront une action plus ample, a avancé Almanzar, qui a annoncé une éventuelle manifestation devant le Palais National(résidence officielle du président dominicain), le siège de l'Organisation des États américains (OÉA) ou de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

La protestation des travailleurs a coïncidé avec la célébration à Saint-Domingue de la 38eme session extraordinaire de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme(CIDH), organisme qui détient encore plusieurs délibérations pendantes qui affectent la République dominicaine, selon Almanzar.(EFE)

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